lundi 14 juillet 2014

PROM'NONS-NOUS DANS L'JARDIN

A la faveur du beau temps qui règne en Bretagne actuellement, et pour profiter de l'herbe (je ne peux pas dire "la pelouse") fraîchement tondue, je vous emmène faire une petite ballade dans mon jardin.
Comme, depuis le début de ce blog, je vous ai surtout donné à voir des gros plants des massifs, une fois n'est pas coutume, voici deux vues d'ensemble de la partie la plus large du jardin. En effet, il se décompose en deux secteurs: le devant de la maison comprenant le verger et le potager, et l'arrière exclusivement jardin d'ornement. Chacune de ces parties fait aux alentours de 2000m². Honneur donc sur ces photos au jardin de derrière, autrement dénommé "backyard".

Les marguerites sont magnifiques cette année. Elles m'arrivent à hauteur de poitrine  , contrairement à l'an dernier où la sécheresse ne leur avait pas permis de se développer normalement.


 Voici un plan un peu plus rapproché. La chaise de jardin est là pour s'installer confortablement lors de l'observation des animaux de la mare.
Le rosier blanc que vous apercevez en arrière plan est "Dame blanche", un rosa rugosa qui a apparemment découragé les chevreuils par ses nombreux piquants. Il est le seul rescapé du "backyard".

Dans la mare les nympheas fleurissent avec une belle régularité, une fleur après l'autre, bien tranquillement.
Tout au fond du jardin, un petit massif accueille une fougère "dryopteris cycadina" aux jeunes frondes d'une belle couleur vert jade, une pulmonaire "Majesty", toute récente mais prenant déjà une belle ampleur, et l'hydrangea involucrata "Yoraku Tama".
Approchons-nous un peu: Yoraku Tama est en train de former un bouton qui pourrait peut-être devenir une fleur. Par pitié, Messieurs les chevreuils, laissez-la s'épanouir!
 Allez! On termine pour cette fois avec le backyard par une association que j'aime bien. Une clématite blanche a délaissé l'armature qui lui était destinée pour s'accrocher à un physocarpus "Diabolo". Bonne idée!
Passons sur le devant de la maison. Le beau temps me permet des siestes à l'ombre d'un prunier. Je bouquine, admire les prunes qui grossissent de jour en jour, et finis pas m'endormir sous une branche que par précaution nous avons munie d'un piquet en soutien. On ne sait jamais, les branches de prunier cassent sans prévenir et ce serait une triste façon de terminer une sieste aussi agréable.



Tout près de moi, un hygrangea "Zorro" mêle ses tiges noires et ses fleurs bleues à un physocarpus "Dart's Gold". Les feuilles dorées du physocarpus supportent très bien le plein soleil sans perdre leur jolie teinte.


 Et c'est le petit fauve de la maison, l'ami Surcouf, qui clôt cet article et vous dit: "A bientôt!"





vendredi 11 juillet 2014

PETITE FAUNE

On fait parfois des rencontres curieuses au jardin lors d'une petite séance de désherbage. Désirant profiter de ce que la pluie avait ameubli la terre, j'ai entrepris de bêcher une butte encore nue à l'exception de quelques rumex et chiendents qui essaient de la coloniser. En soulevant une motte de terre, voici que j'aperçois des taches jaunes, et que ça bouge!
Je m'empresse de vérifier l'état sanitaire de la bestiole: aucune blessure apparente, et elle se déplace semble-t-il sans problème. Il ne me reste qu'à courir chercher mon APN en me demandant une fois de plus pourquoi je ne l'ai pas toujours sur moi; et voici la photo:
 Elle est belle, non?
Elle commençait déjà à s'enfouir à nouveau sous une autre motte de terre, et j'avoue: je l'ai dégagée pour pouvoir la photographier.
J'ai même fait une petite vidéo pour immortaliser la rencontre. Malheureusement, je n'ai pas réussi à l'insérer dans mon texte, aussi vous vous contenterez d'une autre photo:
 Ce n'est pas la première salamandre que je trouve dans le jardin; elles ne semblent pas très rares par ici.
Par ailleurs, quelques minutes avant, j'avais déterré de la même façon un bébé triton ou salamandre, je ne sais pas. En effet, les bébés salamandres sont uniformément bruns et je ne sais pas comment les distinguer.
Morale de l'histoire: de peur de provoquer un accident corporel chez ces petites bêtes, j'ai rangé ma bêche, et le désherbage attendra! Ah! ma pauvre dame! On n'est plus maître chez soi!