Est-ce un coup du beau renard qui a traversé le jardin à dix mètres de moi il y a deux jours? Dans ce cas, je lui pardonne volontiers, en souvenir de sa belle fourrure d'un roux éclatant et de ses longues pattes noires.
Est-ce la faute d'un des chevreuils qui se régalent des boutons de roses au printemps? Le pardon sera plus dur à accorder, mais bon! Il faut savoir ce que l'on veut: habiter à la campagne ou au bord de l'autoroute.
A moins que ce ne soit un des vilains matous qui battent le mien, le considérant comme un intrus sur leur terrain. Alors là, je me fâche!
Beurk!...ou bien: Chouette! Pour mes rosiers! |
...puis je remarque des trous dans un massif tout près. En les observant, je me dis que cela ressemble beaucoup à des traces de sabots. Je sens renaître en moi l'âme des trappeurs et autres pisteurs qui ont enchanté mes lectures enfantines. A moi Davy Crockett et le Dernier des Mohicans! Observons les traces: trop grosses pour avoir été faites par un chevreuil; trop petites pour être celles d'un cheval... Tiens, tiens! Mes voisins ont des ânes. Se seraient-ils échappés dans la nuit?
Je dois les voir demain pour prendre le thé.
Il faudra que je mène habilement mon enquête pour déterminer qui d'Alfa ou de Roméo est responsable de ces traces.
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