dimanche 13 mai 2018

VUE SUR JARDIN

Les belles journées n'ont pas manqué ces deux dernières semaines. Le jardin resplendit et les couleurs sont au rendez-vous.
Les iris confusa sont une découverte pour moi. J'ai appris leur existence l'an dernier à la fête des plantes de Tréveneuc et je me suis empressée d'en adopter un pied. 
Il a déjà pris beaucoup d'ampleur et ses magnifiques fleurettes bleu ciel se succèdent le long de tiges grêles qui l'ont fait surnommer 'iris bambou".
Autre sorte peu connue: l'iris de Californie, au mode de culture inhabituel. Il apprécie un sol humide en hiver, sec en été, et un paillage à son pied. Voici une touffe âgée de trois ans et bien opulente. La division doit se faire impérativement en période de croissance (au printemps ou en octobre après la dormance d'été) et en replantant le plus vite possible les souches divisées.
Faisant partie de la famille classique des iris germanica, Garnet Slippers m'enchante par la couleur de sa barbe accordée au feuillage du physocarpus "Amber Jubilee"
La Bretagne est une terre un peu inhospitalière pour les iris germanica, en raison de l'humidité et de l'acidité de la terre, mais je ne peux me résoudre à me passer de ma fleur préférée.
Les chênes ne sont pas les plus pressés pour la feuillaison, mais quel spectacle lorsque les feuilles neuves apparaissent dans un brouillard vert tendre!
Notre chêne des marais, premier arbre planté au jardin, présente maintenant un bel aspect, une silhouette équilibrée et un port parfait. Nous l'adorons!
Derrière lui s'épanouit la glycine Wisteria floribunda alba, que je m'évertue à mener en arbre. 
Comme je le disais dans un post précédent, elle ne grandit pas vite (ce n'est peut-être d'ailleurs pas plus mal...) mais me comble par le nombre des grappes. Soixante-dix cette année, sur ce petit bout d'arbuste!
Au premier plan: diosma et rosa pimpinelifolia, un rosier très champêtre avec une multitude de fleurs d'un blanc pur. Il drageonne, mais je le laisse faire, tout au moins pour le moment, car il garnit avec vaillance un coin où la terre est particulièrement ingrate.
Au jardin blanc l'azalée "Persil"  m'en apprend une bien bonne: elle cumule beauté lumineuse et parfum frais et fleuri. Sympa, la petite!
Et je termine avec une vue partielle du jardin blanc, qui s'étoffe année après année et commence à ressembler à ce qu'il est censé devenir: un espace clair, clos dans un cercle. Les trous se bouchent, les arbustes et vivaces s'étoffent. L'image qu'il doit rendre est en bonne voie de réalisation.
Aujourd'hui le froid et la pluie sont au programme.
Dommage pour les plantations de nouveaux achats qui vont devoir attendre un peu.

BON DIMANCHE AU JARDIN!

11 commentaires:

  1. Ici il neige!J'ai déjà 15 cm!
    Donc je n'ai plus de jardin...
    Mes iris allaient fleurir mais on disparu sous un manteau blanc...
    J'aime beaucoup la petite glycine.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh ! Quel dommage pour les iris. Je descends en Haute Loire mercredi pour voir ma mère et j'espère que les routes seront bonnes. Bon courage dans cette dernière offensive de l'hiver. Bises de Bretagne.

      Supprimer
  2. Super chouette ton jardin blanc, ça fait plaisir quand ce que l'on avait imaginé commence à prendre tournure comme on l'avait rêvé, quelle récompense pour le jardinier!
    J'adore tes petits iris, je ne connais pas ces variétés, c'est à étudier de plus près.
    Ta glycine blanche est très belle, les blanches sont souvent difficiles à voir, mais pas celle-ci.
    Je ne comptais pas jardiner cet après-midi mais nous avons eu des éclaircies, je me suis éclaté à jouer aux chaises musicales avec les vivaces, et ensuite il va pleuvoir. Impeccable! Vivement le retour du beau temps quand même; Profite bien de ton voyage.
    Bises et belle semaine!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai que l'avantage d'une glycine qui pousse peu, c'est d'avoir une floraison très compacte. Les chaises musicales, c'est exactement ainsi que j'ai résumé à mon mari mon après-midi au jardin. Voulant creuser un trou pour des altromères, j'y ai découvert des dahlias que je croyais perdus, en pleine germination, d'où creusement d'un autre trou pour les installer. Ça m'a bien occupée! Mon jardin blanc te remercie pour ton indulgence, lui qui en est à ses balbutiements. Bises Caro.

      Supprimer
  3. Sympa ton jardin blanc Michel et je craque sur tous ces beaux iris, surtout la couleur du dernier d'aimmeurs. Mais dis-donc on dirait que ton confusa est au soleil et il me semblai qu'il fallait les mettre à l'ombre ceux-là et que cétait même pour çà que les miens se faisaient plus que désirer, pourtant il y a peu une grand tige a bien surgi mais depuis elles a disparu, porqué mystère mais d'autres petits pousses sortent de terre à côté ! Humm j'y perd mon latin. Bonne fin de journée Michèle. Bizzzh.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'iris confusa est à mi-ombre, au pied du chêne des marais. Nous étions ensemble lorsque je l'ai acheté, tu te rappelles? Et comme tu me racontais tes déboires avec le tien, je ne m'attendais pas à ce qu'il se développe aussi bien. Bisous Maryline.

      Supprimer
  4. Bon la prochaine fois j'écrirai moins vite et je regarderai les touches, ce sera moins n'importe quoi hein !

    RépondreSupprimer
  5. lorsque tu planteras des iris germanica la prochaine fois, mélange de la chaux à la terre, tu verras, les iris t'en remercieront..ici c'est ce que je fais (conseil de la pépinière "jardin d'iris" à Bubry (56)
    ton jardin blanc est tout joli, c'est vrai qu'il faut de la patience en jardinant, mais là tu es bien récompensée!
    bises et bon voyage Michèle!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je retiens la méthode, qui doit être plus efficace que de chauler par-dessus après la plantation. Mes iris viennent d'un autre producteur breton: "les iris de la baie". de gros bisous Catherine.

      Supprimer
  6. Quel plaisir de faire cette promenade dans ton jardin ! Je n'aurai pas eu l'occasion de mettre en œuvre un jardin blanc comme le tien chez moi mais l'idée est toujours là, pour un prochain jardin. Je suivrai l'évolution du tien avec grande attention.
    Aude.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est un peu long de mettre en place un tel jardin, mais il commence à faire son effet, au fur et à mesure qu'il s'étoffe et que les plantes s'installent. Bises Aude.

      Supprimer