Il faut croire que c'est un jardin vraiment exceptionnel, car sa découverte sous le temps que vous devinez n'a pas entamé mon enthousiasme.
La "nouvelle" maison est en hauteur, et on aperçoit au fond du vallon l'ancien château désormais en ruine.
Entre les deux constructions on découvre la carrière d'où ont été extraites les pierres utilisées pour la nouvelle demeure.
En fait de carrière, le site a été transformé en un extraordinaire jardin de plantes de terre de bruyère. Rhododendrons et azalées rivalisent de beauté et de taille.
Le parapluie est là juste pour donner l'échelle.La pluie n'empêche pas les couleurs de resplendir sous la lumière douce.
On quitte la carrière pour traverser un grand pré par une allée qui conduit à l'ancien château
et on découvre, ravi, une construction charmante auprès de son bassin.
On accède aux bâtiments par un pont de pierres qui enjambe un bras de l'étang.Tout près, j'ai eu bien du mal à photographier ce grand buisson d'abutilons bleus qui se tordait sous le vent.
La remontée vers la maison d'habitation est l'occasion d'une promenade à travers les prés où les troupeaux s'abritent sous les grands arbres.
La maison a été léguée au National trust en 1970 à la mort du denier propriétaire, mais son épouse a eu le droit de continuer à y vivre jusqu'à son décès en 2006.
Cela donne un charme particulier très touchant à la maison, car on a partout l'impression que la maîtresse des lieux va apparaître. Tout a été laissé en l'état, et la personnalité de cette amoureuse des chats est présente partout, jusque dans les magazines abandonnés sur les guéridons, ou son matériel d'aquarelle ouvert sur son bureau.Des aquarelles, il y en a partout dans la maison, et j'ai eu une pensée pour Florence, des Jardins de Frescati en découvrant celle-ci:
Les vêtements sont suspendus comme si leurs propriétaires venaient de les déposer, au-dessus de leurs bottes et sous leurs chapeaux.
Près de l'office les cloches reliées aux pièces du manoir attendent désormais en vain que quelqu'un tire le cordon.
... mais à condition de ne pas se laisser tenter par les livres de la table de chevet.
Je ne vous ai pas parlé de la somptueuse bibliothèque, dont le plus ancien livre remonte à 1610. Les nombreux volumes explorent entre autres l'observation des oiseaux, l'histoire du pays, l'architecture.
Quant aux magazines présents un peu partout, ils sont consacrés au jardinage ou aux chats. Ceux-ci semblent en effet avoir été les petits maîtres de la maison.
Il est temps de quitter Scotney Castle et de parcourir une dernière fois la jolie campagne anglaise.
Au-revoir l'Angleterre. Je retourne dans mon jardin breton avec des idées et des envies plein la tête!
Quel bonheur Michèle de lire ton reportage qui me replonge dans ce si beau domaine. Et quelle ne fut pas ma surprise de me voir citée !!! Merci à toi pour cette petite pensée. Peut-être était-ce mon post qui t'avait orienté vers ce jardin ? Il y en a tellement à voir dans le Sussex et le Kent... Bonne soirée
RépondreSupprimerJe ne pouvais manquer ce petit clin d'oeil amical. Mais le choix des visites ne me revient pas, car c'était un voyage de groupe, avec la Société d'Horticulture de la Côte du Goëlo. Bisous.
SupprimerBelles photos !
RépondreSupprimerMerci beaucoup de ta visite. A bientôt.
SupprimerOh là là, mais c'est splendide ! Je comprends ton enthousiasme, je crois que moi aussi j'aurais adoré cette visite. Gros bisous et bon week-end !
RépondreSupprimerC'était un domaine véritablement enchanteur que la pluie n'arrivait pas à enlaidir ni attrister.. Bon weekend à toi aussi.
SupprimerJe reviens finir la visite avec grand plaisir. J'aurais adoré visiter cette vieille demeure, témoin d'une époque révolue dont le charme suranné fait rêver. Merci pour la visite, Michéle. Bises
RépondreSupprimerJe suis sûre en effet que tu aurais adoré. Bisous.
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