Il n'a pas échappé à certains d'entre vous que nous avons eu la joie de célébrer le mariage de notre fils, à la fin du mois d'octobre.
Si par respect pour leur vie privée je ne veux pas publier de photos des jeunes mariés (et pourtant, comme ils étaient beaux!), je vais quand même vous raconter les heurs et malheurs du fleurissement de la noce.
Pour un mariage en cette saison tardive, je leur avais proposé de planter au jardin des dahlias en abondance. Ils ont fait leur choix sur le site de Promesses de Fleurs et j'ai passé commande selon leurs désirs.
Les tubercules sont arrivés vers la mi-mars et je les ai soigneusement plantés individuellement dans des pots en serre froide, pour les faire démarrer à l'abri des limaces. Sur 57 plants (et oui, quand on aime, on ne compte pas), une demi-douzaine n'a pas émis de pousse; mais les autres ont vaillamment démarré au fil des semaines.
La mise en pleine terre, au cours du weekend de Pentecôte, a été le début des soucis, car la tempête s'est levée pendant que je faisais mes trous. Catastrophée, je voyais déjà en imagination les tiges fragiles brisées sous les assauts du vent. Je me suis battue plusieurs heures avec les tuteurs, la ficelle, et les pousses élancées et maigrelettes, élevage en serre oblige, mais au lendemain il n'y avait pas trop de dégâts.
Et j'ai pu faire un compte-rendu de plantation aux futurs époux avec ces photos:
Tout ça semblait bien parti. Hélas ! Trois fois hélas ! C'était compter sans les campagnols terrestres, aussi appelés rats-taupiers.Finalement, après avoir redouté de n'avoir pas de fleurs pour la décoration, nous nous sommes retrouvés avec des bouquets à profusion qui ont enchanté les invités.
La tempête et la pluie me tiennent éloignée du jardin. C'était l'occasion pour partager avec vous un peu de ces jours de noce.
BON WEEKEND !