Au-revoir 2014.
Bienvenue à 2015!
Que cette nouvelle année soit pour vous tous remplie de découvertes et de satisfactions au jardin.
En ces périodes de gel que nous n'avions pas connues l'hiver dernier, le jardin s'endort enfin pour de bon et se prépare à passer le cap du nouvel an.
Quelques plantes n'ont pas eu la chance de rentrer à l'abri -négligence de la jardinière qui croyait que l'hiver ressemblerait au précédent- mais il ne semble pas y avoir trop de dégâts.
Voici venu le moment de laisser les massifs tranquilles et de se contenter de projeter les futures plantations. Se contenter n'étant sans doute pas le mot juste, car c'est un des grands plaisirs du jardinage.
Pour terminer en beauté, un petit tour dans le jardin s'impose, appareil photo à la main, pour saisir le givre avant que les rayons du soleil levant ne le touchent.
Les fleurs de géranium...
...de camelia...
... d'anthemis ont été saisies.
La mare est assez profondément gelée (je n'ai pas testé en marchant dessus!)
... et les myriophylles prises dans la glace voient leurs toupets émergeant à l'air abondamment saupoudrés de blanc.
Et pour finir une rosette de digitale dans sa parure éphémère.
Bonne année. A l'an prochain!
mercredi 31 décembre 2014
lundi 8 décembre 2014
UN ÉCUREUIL DANS LA MAISON
Le jardin s'imbibe de pluie, et j'ai renoncé à y mettre les pieds.
Aussi, le moment est venu de vous parler d'autre chose: je vous avais promis de vous raconter un jour l'histoire d'un écureuil recueilli; la voici donc.
C'était en 2009, et cela a commencé par une petite chose en poils étalée sur le paillasson devant ma porte. Je pensais que mon chat m'avait apporté une souris, mais en regardant mieux j'ai vu qu'il s'agissait d'un bébé écureuil très très jeune, même pas sevré. Je l'ai aussitôt pris dans mes bras pour lui éviter de se faire manger par le chat, et je l'ai installé dans la maison.
Sortant jeter un coup d’œil dans le jardin pour voir si les parents étaient par là, quelle ne fut pas ma surprise d'entendre de petits cris venant de la haie, et d'en voir sortir un autre bébé écureuil qui, ni une ni deux, se précipite vers moi, me grimpe dessus et ne me lâche plus!
Retour à la maison où il rejoint son probable frère.
Il y avait un mâle et une femelle. Ils étaient encore peu velus, leur queue ressemblant à une queue de rat, et leurs oreilles dépourvues des jolis toupets caractéristiques des écureuils. Pour les protéger, je les ai installés dans... le panier de transport du chat! Avec quelques chiffons pour leur faire comme un nid où ils seraient au chaud. Et me voilà partie à la boulangerie pour acheter un biberon jouet rempli de bonbons afin de les nourrir.
Ce n'était pas une mince affaire de leur donner le biberon à tous les deux à longueur de journée. Mais ils avaient très bien compris, sortaient de la boîte à chat le temps de téter et y retournaient dormir.
Leur pelage devenait plus fourni et ils commençaient à diversifier leur alimentation.
Ont peu à peu remplacé le lait: amandes, cerises, framboises, noisettes et le gros régal des bébés écureuils: des pignons de pin.
Après avoir mangé, ils s'endormaient roulés en boule dans mes mains.
Malheureusement, le petit mâle est mort au bout de quelques jours, mais la femelle a grandi sans problème. Elle vivait dans notre salle à manger, qui était devenue la "chambre de l'écureuil", et nous attendait chaque jour pour jouer. Nous l'avons baptisée Pépette. Pas très original ni recherché, mais c'est venu tout seul.
Son jeu favori consistait à nous considérer comme des troncs d'arbres et à courir autour de nous comme une folle, en jouant à cache-cache dans notre dos.
Elle adorait aussi faire "la bagarre" avec nous, se jetant sur nos doigts, et luttant avec eux tandis que nous la faisions rouler (délicatement) dans tous les sens,comme si elle jouait avec un autre écureuil.
Elle ne refusait jamais la nourriture que nous lui proposions, la cachant sous les coussins si elle n'avait plus faim.
Bien sûr, Surcouf n'avait plus accès à la salle à manger et se contentait d'observer Pépette à travers les vitres.
Nous avons peu à peu commencé à la laisser sortir dans le jardin, sous notre attentive surveillance (c'est un pléonasme? Oui, mais on ne la quittait pas des yeux tellement on avait peur pour elle)
Notre tache de "parents" a consisté à lui montrer où elle pouvait se pourvoir en framboises et cerises, où elle pouvait trouver de l'eau pour se désaltérer. Elle n'a pas tardé à s'enhardir, et à prolonger de plus en plus ses séjours à l'extérieur, tant et si bien qu'un soir elle n'est pas rentrée.
Fin de l'histoire? Pas tout à fait, car au bout de trois jours d'absence, Patrick a vu un soir un écureuil traverser le potager. A tout hasard, il a appelé: "Pépette!", et Pépette est venue lui grimper sur les épaules et se faire câliner. Après avoir joué un moment avec nous, elle est repartie, et cette fois nous ne l'avons plus revue.
Adieu Pépette! Mais chaque fois que nous voyions un écureuil (et il n'en manquait pas dans notre jardin) nous avions une petite pensée pour elle. Il nous reste des photos, et des vidéos parmi lesquelles celle-ci, où vous pouvez voir de quelle façon elle aimait jouer avec nous.
Aussi, le moment est venu de vous parler d'autre chose: je vous avais promis de vous raconter un jour l'histoire d'un écureuil recueilli; la voici donc.
C'était en 2009, et cela a commencé par une petite chose en poils étalée sur le paillasson devant ma porte. Je pensais que mon chat m'avait apporté une souris, mais en regardant mieux j'ai vu qu'il s'agissait d'un bébé écureuil très très jeune, même pas sevré. Je l'ai aussitôt pris dans mes bras pour lui éviter de se faire manger par le chat, et je l'ai installé dans la maison.
Sortant jeter un coup d’œil dans le jardin pour voir si les parents étaient par là, quelle ne fut pas ma surprise d'entendre de petits cris venant de la haie, et d'en voir sortir un autre bébé écureuil qui, ni une ni deux, se précipite vers moi, me grimpe dessus et ne me lâche plus!
Retour à la maison où il rejoint son probable frère.
Il y avait un mâle et une femelle. Ils étaient encore peu velus, leur queue ressemblant à une queue de rat, et leurs oreilles dépourvues des jolis toupets caractéristiques des écureuils. Pour les protéger, je les ai installés dans... le panier de transport du chat! Avec quelques chiffons pour leur faire comme un nid où ils seraient au chaud. Et me voilà partie à la boulangerie pour acheter un biberon jouet rempli de bonbons afin de les nourrir.
Ce n'était pas une mince affaire de leur donner le biberon à tous les deux à longueur de journée. Mais ils avaient très bien compris, sortaient de la boîte à chat le temps de téter et y retournaient dormir.
Leur pelage devenait plus fourni et ils commençaient à diversifier leur alimentation.
Ont peu à peu remplacé le lait: amandes, cerises, framboises, noisettes et le gros régal des bébés écureuils: des pignons de pin.
Après avoir mangé, ils s'endormaient roulés en boule dans mes mains.
Malheureusement, le petit mâle est mort au bout de quelques jours, mais la femelle a grandi sans problème. Elle vivait dans notre salle à manger, qui était devenue la "chambre de l'écureuil", et nous attendait chaque jour pour jouer. Nous l'avons baptisée Pépette. Pas très original ni recherché, mais c'est venu tout seul.
Son jeu favori consistait à nous considérer comme des troncs d'arbres et à courir autour de nous comme une folle, en jouant à cache-cache dans notre dos.
Elle adorait aussi faire "la bagarre" avec nous, se jetant sur nos doigts, et luttant avec eux tandis que nous la faisions rouler (délicatement) dans tous les sens,comme si elle jouait avec un autre écureuil.
Elle ne refusait jamais la nourriture que nous lui proposions, la cachant sous les coussins si elle n'avait plus faim.
Bien sûr, Surcouf n'avait plus accès à la salle à manger et se contentait d'observer Pépette à travers les vitres.
Nous avons peu à peu commencé à la laisser sortir dans le jardin, sous notre attentive surveillance (c'est un pléonasme? Oui, mais on ne la quittait pas des yeux tellement on avait peur pour elle)
Notre tache de "parents" a consisté à lui montrer où elle pouvait se pourvoir en framboises et cerises, où elle pouvait trouver de l'eau pour se désaltérer. Elle n'a pas tardé à s'enhardir, et à prolonger de plus en plus ses séjours à l'extérieur, tant et si bien qu'un soir elle n'est pas rentrée.
Fin de l'histoire? Pas tout à fait, car au bout de trois jours d'absence, Patrick a vu un soir un écureuil traverser le potager. A tout hasard, il a appelé: "Pépette!", et Pépette est venue lui grimper sur les épaules et se faire câliner. Après avoir joué un moment avec nous, elle est repartie, et cette fois nous ne l'avons plus revue.
vendredi 5 décembre 2014
EST-CE BIEN RAISONNABLE?
Ah! Ma bonne dame! Il n'y a plus de saisons!
Nous avons eu un automne particulièrement doux et ensoleillé. Personne ne s'en plaint... et pourtant. Certains doutent encore de la réalité du réchauffement climatique, mais les statistiques météorologiques ainsi que la simple observation le confirment. L'hiver dernier n'a vu que trois ou quatre nuits de gel. Nous sommes en Bretagne, et soumis au Gulf Stream, c'est vrai, mais lorsque j'entends des anciens se souvenir du port de Paimpol pris par la glace... Je pense que je ne connaîtrai jamais cela.
Au jardin, il se passe de drôles de choses. On connaissait les mois de septembre doux et humides qui sont comme un printemps pour les cerisiers qui se laissent abuser et refleurissent (modestement en général). Nous sommes cependant au début du mois de décembre, et certaines croient en avril, peut-être même en mai.
Un petit tour dans mon jardin m'a permis de trouver:
Des hémérocalles en boutons
Un genêt en cours d'éclosion
Un iris dont les boutons commencent à laisser apparaître la couleur. Même Monsieur Puceron est de sortie!
Le géranium "Anne Thomson" se lance dans une floraison digne du printemps, avec feuillage nouveau doré et tout le tra-la-la.
C'est bien joli tout cela, mais il faudrait peut-être songer à se reposer pour être en forme au printemps , au lieu de jeter toutes ses forces dans la bataille de l'hiver qui n'est pas censée être gagnée par les fleurs!
Nous avons eu un automne particulièrement doux et ensoleillé. Personne ne s'en plaint... et pourtant. Certains doutent encore de la réalité du réchauffement climatique, mais les statistiques météorologiques ainsi que la simple observation le confirment. L'hiver dernier n'a vu que trois ou quatre nuits de gel. Nous sommes en Bretagne, et soumis au Gulf Stream, c'est vrai, mais lorsque j'entends des anciens se souvenir du port de Paimpol pris par la glace... Je pense que je ne connaîtrai jamais cela.
Au jardin, il se passe de drôles de choses. On connaissait les mois de septembre doux et humides qui sont comme un printemps pour les cerisiers qui se laissent abuser et refleurissent (modestement en général). Nous sommes cependant au début du mois de décembre, et certaines croient en avril, peut-être même en mai.
Un petit tour dans mon jardin m'a permis de trouver:
Des hémérocalles en boutons
Un genêt en cours d'éclosion
Un iris dont les boutons commencent à laisser apparaître la couleur. Même Monsieur Puceron est de sortie!
C'est bien joli tout cela, mais il faudrait peut-être songer à se reposer pour être en forme au printemps , au lieu de jeter toutes ses forces dans la bataille de l'hiver qui n'est pas censée être gagnée par les fleurs!
samedi 22 novembre 2014
UN LIVRE DE JARDINAGE
Une fois n'est pas coutume, je vais faire aujourd'hui un peu de publicité à un livre.
Connaissez-vous les réalisations de Piet Oudolf?
Ses jardins évoquent les prairies sauvages, garnies notamment de graminées auxquelles se mêlent des fleurs et des arbustes. Il puise son inspiration dans la nature, et a beaucoup étudié les prairies nord-américaines.
Le résultat offre un aspect très naturel, bien que ses schémas de plantation soient méticuleusement réfléchis et dessinés.
J'ai acheté "Plantations, nouvelles perspectives" il y a quelques semaines, et c'est une mine d'idées et de réflexions.
Il y a déjà les photos, qui sont magnifiques et excellent à mettre en valeur le type de jardins créés par Piet Oudolf.
Mais le texte n'est pas à la traîne, et abonde en conseils concrets pour réaliser chez soi des paysages aux allures simples et sauvages.
Il nous informe sur les caractéristiques des plantes utilisées, ainsi que leur intérêt au fil des saisons.
L'auteur n'est pas avare d'explications concernant les principes de conception. On y découvre ainsi la notion de "matrice", qui désigne les plantes en grandes quantités qui vont servir d'écrin aux autres plantes.
La réflexion est très poussée sur des sujets tels que l'utilisation ou non de plantes exotiques, l’intérêt de planter en concevant une vaste surface ou en répétant des modules, la prise en compte du réchauffement climatique, pour ne donner qu'un tout petit aperçu des questions abordées.
Des planches détaillent l'organisation de quelques massifs emblématiques.
Et on se prend à rêver que notre jardin pourrait s'inspirer de ces couleurs et matières si harmonieusement agencées.
Bien sûr, je vais essayer de tenir compte de mes connaissances toutes neuves dans mes futurs massifs. Je vous en dirai des nouvelles lorsque le moment sera venu.
Bon jardinage!
samedi 15 novembre 2014
ENVIE DE TULIPES
C'est en automne que se prépare le printemps, tout jardinier sait cela. Il ne faut en particulier pas rater le moment de planter ses tulipes. Pour l'avoir trop souvent oublié, je me suis retrouvée bien des printemps avec les seules tulipes des jardins environnants à admirer.
Cette année, pas de ça!
J'ai choisi pour animer le petit massif devant la fenêtre de la cuisine des tulipes dans les tons rose tendre et crème. Petit massif qui l'est de moins en moins, d'ailleurs, car sa position stratégique qui le place en permanence sous mes yeux lui vaut de recevoir toutes les plantes que je souhaite admirer le plus longuement possible. Et vas-y que je bêche et retire de la pelouse pour agrandir la surface "fleurissable"!
Cet automne, donc, mon choix s'est porté sur... ce que j'ai trouvé un peu au dernier moment en jardinerie. Oui! j'ai été plus prévoyante que d'habitude, mais il ne faut pas exagérer quand même. Le long temps de réflexion à étudier les offres des catalogues, ce sera peut-être pour l'automne prochain.
Voici quand même les tulipes que j'ai installées dans le massif:
- Angélique
-Concerto
-Beau Monde
-Pulchella Violacea (botanique)
- Lady Jane (botanique)
Je pense que l'ensemble devrait être assez frais et lumineux.
(Avez-vous noté mes progrès? Ceci est une mosaïque concoctée par mes petites mimines aidées de mon petit cerveau. Je ne sais plus comment j'ai fait, tellement j'ai tatonné, mais je suppose que l'ayant fait une fois j'y arriverai à nouveau)
Cette fois, je ne serai pas frustrée au début du printemps, et ces belles me feront patienter avant l'arrivée des vivaces.
Sur ma lancée, j'ai aussi planté un rosier "Annapurna", en pensant à mon fils qui est en voyage pour 1 mois au Népal en solitaire.
J'ai aussi reçu des iris du Japon et de Louisiane que j'ai commencé à installer autour de la mare.
Quand je pense à tous ces mois à attendre avant de les voir en fleurs! Grrrrr! Ça me rend folle!
BON JARDINAGE!
mardi 11 novembre 2014
RETOUR AU JARDIN
... Et au blog!
Car je l'avais bien délaissé depuis quelques semaines. La faute à
- Ma maman, qui est venue passer une quinzaine chez moi (mais je ne m'en plains pas)
- Mon déménagement, qui se poursuit, à défaut de s'achever. Ah! La, la! Ce n'est pas rien de vider une maison qu'on habitait depuis 32 ans!
- Des trucs et des machins, obligations de toutes sortes qui m'ont bien occupée.
- Free qui nous a privés d'Internet pendant 3 semaines à l'occasion du déménagement de notre ligne.
BON! Oublions tout ça, et voyons un peu où en est le jardin.
Ohhh! Quelle surprise! Il fait comme les vôtres: il accueille l'automne et sent venir l'hiver. Enfin, je ne sais pas s'il sent venir grand chose, mais la jardinière, elle, le SAIT!
Vous allez avoir droit à l'arbuste flamboyant du jardin. Chez moi, la vedette sera le cercis canadensis "Forest Pansy".
Ayant eu la bonne idée de le placer au sud, je profite des rayons du soleil bas en cette saison qui l'illuminent à contre-jour. Une merveille!
Dans ma cagette il y a:
des stachys lanata
deux euphorbes dont une - paraît-il - embaume la vanille
une roquette vivace (j'ignorais que cela existait)
un gunnera de Magellan
une scabieuse à petites fleurs mauve et pourpre
un pelargonium crispum dont les feuilles exhalent une forte odeur de citron
un haloragis "Wellington Bronze"
une tellima
une tiarella
Tout cela va gentiment trouver sa place dans les massifs qui ont besoin d'être remaniés ou complétés.
L'automne, c'est aussi le moment de rentrer en véranda le citronnier. Il est magnifique, croulant sous 9 citrons malgré sa petite taille. Je l'avais acheté l'été 2013 dans un vide-jardin. J'en suis vraiment très satisfaite, car j'avais depuis longtemps envie d'un agrume, sans oser me lancer, et là, je suis comblée de le voir se couvrir de fruits.
Plusieurs sont bons pour la récolte, et je me demande si leur goût va confirmer l'impression laissée par l'unique fruit de l'hiver dernier: un goût plus proche de la mandarine que du citron. Si c'est le cas, je les réserverai pour la pâtisserie plutôt que l'accompagnement des poissons!
Au jardin, le camellia sasanqua "Yume" débute une floraison qui promet d'être abondante. De plus, il sent très bon. Bizarrement, la première bouffée évoque le jasmin, et la deuxième la fleur d'oranger.
Et voilà un joli weekend au jardin.
Aujourd'hui, le temps s'est remis au gris, mais ce n'est pas grave quand on en a bien profité.
Bon jardinage!
Car je l'avais bien délaissé depuis quelques semaines. La faute à
- Ma maman, qui est venue passer une quinzaine chez moi (mais je ne m'en plains pas)
- Mon déménagement, qui se poursuit, à défaut de s'achever. Ah! La, la! Ce n'est pas rien de vider une maison qu'on habitait depuis 32 ans!
- Des trucs et des machins, obligations de toutes sortes qui m'ont bien occupée.
- Free qui nous a privés d'Internet pendant 3 semaines à l'occasion du déménagement de notre ligne.
BON! Oublions tout ça, et voyons un peu où en est le jardin.
Ohhh! Quelle surprise! Il fait comme les vôtres: il accueille l'automne et sent venir l'hiver. Enfin, je ne sais pas s'il sent venir grand chose, mais la jardinière, elle, le SAIT!
Vous allez avoir droit à l'arbuste flamboyant du jardin. Chez moi, la vedette sera le cercis canadensis "Forest Pansy".
Ayant eu la bonne idée de le placer au sud, je profite des rayons du soleil bas en cette saison qui l'illuminent à contre-jour. Une merveille!
La viorne "Shasta" prend des tons bruns qui s'accordent aux sporanges de la fougère scolopendre.
Autour de la mare, les libellules s'excitent à pondre à qui mieux-mieux. Vite! Vite! Bientôt il sera trop tard!
Dimanche, le soleil était là, et même une douce chaleur. Pas très normal en ce mois de novembre bien entamé... Mais cela m'a permis de mettre en place mes trouvailles de samedi. Il y avait un troc-plantes à St Quay Portrieux, organisé par la Société d'Horticulture de la Côte du Goëlo. J'y avais emporté des plants de digitales, de roses trémières, d'ancolies, de libertia peregrinans, d'aeonium "Schwarzkopf". Presque tout a trouvé preneur, mais je ne suis pas revenue avec ma cagette vide pour autant. C'est tout le charme de ces principes d'échanges.Dans ma cagette il y a:
des stachys lanata
deux euphorbes dont une - paraît-il - embaume la vanille
une roquette vivace (j'ignorais que cela existait)
un gunnera de Magellan
une scabieuse à petites fleurs mauve et pourpre
un pelargonium crispum dont les feuilles exhalent une forte odeur de citron
un haloragis "Wellington Bronze"
une tellima
une tiarella
Tout cela va gentiment trouver sa place dans les massifs qui ont besoin d'être remaniés ou complétés.
L'automne, c'est aussi le moment de rentrer en véranda le citronnier. Il est magnifique, croulant sous 9 citrons malgré sa petite taille. Je l'avais acheté l'été 2013 dans un vide-jardin. J'en suis vraiment très satisfaite, car j'avais depuis longtemps envie d'un agrume, sans oser me lancer, et là, je suis comblée de le voir se couvrir de fruits.
Plusieurs sont bons pour la récolte, et je me demande si leur goût va confirmer l'impression laissée par l'unique fruit de l'hiver dernier: un goût plus proche de la mandarine que du citron. Si c'est le cas, je les réserverai pour la pâtisserie plutôt que l'accompagnement des poissons!
Au jardin, le camellia sasanqua "Yume" débute une floraison qui promet d'être abondante. De plus, il sent très bon. Bizarrement, la première bouffée évoque le jasmin, et la deuxième la fleur d'oranger.
Et voilà un joli weekend au jardin.
Aujourd'hui, le temps s'est remis au gris, mais ce n'est pas grave quand on en a bien profité.
Bon jardinage!
jeudi 18 septembre 2014
PETIT MATIN AU JARDIN
Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,
Je me suis promené dans le petit jardin
Qu'éclairait doucement le soleil du matin,
Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle.
Connaissez-vous ce poème de Paul Verlaine?
Je l'avais appris au collège, et jamais oublié, car il parlait à mon cœur de future jardinière amoureuse de la nature.
Il me revient souvent à l'esprit, et je me le récitais encore ce matin, en arpentant mon jardin dans la brume et la rosée, tandis que mon bol de chicorée refroidissait sur la table du petit-déjeuner.
Allez! Je vous emmène. Et votre petit-déjeuner attendra aussi!
C'est la vue sur le panier de pommes oublié sur la table de jardin qui m'a attirée dehors. Il était tellement beau, vivement coloré dans la brume!
Me voici donc partie, l'appareil photo à la main, à la recherche de toiles d'araignées emperlées.
Ah! Ça, des toiles d'araignée, il y en avait!
Entre les branches desséchées d 'un Weigelia
Entre les branches desséchées d 'un Weigelia
Sur les graines des fenouils
Dans les fleurs d'hortensias aux douces couleurs d'arrière-saison
Dans les tiges de sagittaire
La rosée révèle leur présence dans les ajoncs au fond du jardin
Et dans le pin nain
Elles encapuchonnent les épis de bruyère
La rosée dégoulinait et je me suis amusée à photographier les jolies gouttes qui brillaient dans la lumière blanche.
Dans les fleurs d'hortensias aux douces couleurs d'arrière-saison
Dans les tiges de sagittaire
La rosée révèle leur présence dans les ajoncs au fond du jardin
Elles encapuchonnent les épis de bruyère
La rosée dégoulinait et je me suis amusée à photographier les jolies gouttes qui brillaient dans la lumière blanche.
C'est très amusant: lorsqu'on zoome on peut voir dans la goutte le reflet inversé des plantes environnantes.
Les Salvia Involucrata semblent couvertes d'un délicat givre
Tout le jardin baigne dans une ambiance automnale et silencieuse
Et voilà de quoi ne pas regretter l'été!
Chaque saison est pleine de charmes qui nous font attendre leur défilé avec joie.
CE WEEKEND: n'oubliez pas si vous êtes dans la région, la fête des plantes de Lannion se tiendra samedi et dimanche au Parc Ste Anne!
Et voilà de quoi ne pas regretter l'été!
Chaque saison est pleine de charmes qui nous font attendre leur défilé avec joie.
CE WEEKEND: n'oubliez pas si vous êtes dans la région, la fête des plantes de Lannion se tiendra samedi et dimanche au Parc Ste Anne!
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