samedi 5 avril 2014

LA COURSE AUX PLANTATIONS

Vite, vite! Il faut planter tout ce qui attend depuis...trop  longtemps!
Les pluies (et mon absence du jardin) ne m'ont pas laissé le temps de mettre en terre tous les végétaux qui ont passé l'hiver sagement en rangs d'oignons, sous la fenêtre de la cuisine. Au contraire, d'autres se sont rajoutés, rendant la tâche toujours plus considérable.
Alors j'essaie de rattraper le temps en parcourant le jardin avec ma bêche et ma brouette. Heureusement, j'avais quand même prévu pour chaque plante l'endroit où je souhaitais la mettre en place. C'est déjà pas mal! Quel jardinier n'a pas erré comme une âme en peine dans son jardin, un pot de fleurs à la main, se demandant où il allait pouvoir le glisser?
Donc, je creuse... je creuse... et je tombe parfois sur des pierres. D'un trou destiné à un corylopsis pauciflora, j'ai retiré dans les 20 kg de cailloux. 
 Et encore, ce n'est rien! Au moins, ces cailloux, je les ai retirés. Mais quand je tombe sur trop fort pour moi ... il ne me reste que la solution d'attendre l'arrivée de Patrick, qui réussira sans doute à extirper une très grosse pierre au moyen d'une pioche de chantier que je n'arrive même pas à soulever. C'est ce qui m'est arrivé tout récemment, en "tombant" sur une pierre de telles dimensions que je ne peux même pas en dégager le pourtour.
Une fois le caillou parti prendra place un hydrangea involucrata "Yoraku Tama". Cela semble être une merveille et je vous en dirai des nouvelles lorsqu'il fleurira. 


Photo pépinière "sous un arbre perché"
J'ai quand même réussi à mettre en terre dans de bonnes conditions, outre le corylopsis, quelques vivaces, des hostas, des phlox, des graminées. 













Petit hosta deviendra grand pourvu que limaces lui prêtent vie!
J'ai planté un arbuste donné par une amie sous le nom d' "arbre ricin". J'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé à quel arbre correspondait ce qui est sans doute un surnom.  D'après ce qu'elle m'a dit sur sa floraison, peut-être un heptacodium? Mais l'aspect de l'écorce ne correspond pas trop. Avez-vous entendu parler de cet arbre? J'attends de voir les feuilles et les fleurs, et je serai peut-être fixée.

Ne me promenant donc pas avec un pot à la main, c'est avec mon appareil photo que je flâne dans le jardin. J'y ai trouvé beaucoup d'orange, et voici ma récolte:




 La spirée "Goldflame", qui fait des fantaisies avec ses panachures de couleurs.

 Le Libertia Peregrinans est une vivace sans souci. Elle existe en différentes couleurs de feuillage (vert, brun, orange). Elle s'étale facilement, et peut donc être divisée. En début d'été, elle fleurit en petits bouquets de fleurs d'un blanc pur. Elle accepte jusqu'à -8° au moins, et est très tolérante sur l'humidité du sol. Chez moi elle pousse les pieds dans l'eau tout l'hiver, et dans une terre sèche et dure l'été. 

 Une bruyère aux jeunes pousses éclatantes. Elle va devenir de plus en plus colorée.
Les jeunes feuilles des amélanchiers sont d'un kaki orangé très doux et lumineux. 
Oranges aussi les frondes naissantes de la fougère dont j'ai retrouvé le nom: Polystichum polyblepharum.



               Une de mes dernières acquisitions: un érable japonais "Orange Dream". Il associe des tons doux en orange, brun, vert. Très joli!

Un petit clin d’œil pour finir. Je sais que beaucoup hurlent à la superstition quand on parle d'éviter la cloque du pêcher grâce aux coquilles d’œufs. Marchera? Marchera pas? J'ai décidé d'essayer, sur les conseils de mon beau-frère qui est très satisfait de cette "astuce". Par contre, je suis d'accord pour supprimer ces horribles filets et enfiler les coquilles comme des perles sur une ficelle. Ce sera quand même moins voyant. (et moins ridicule si ça ne marche pas)


Et voilà pour une couleur bien présente au jardin, mais en petites quantités. Ce n'est pas ma préférée, et pourtant elle est indispensable pour éclairer un peu le vert en lui donnant du pep's.