mardi 24 mai 2016

ÉTONNEZ-MOI, BENOÎTES...

Le printemps est revenu nous rendre une petite visite ces jours-ci, et quand je dis "le printemps", on est plus proche de l'été. Ciel bleu, soleil, chaleur, jardinage en 
t-shirt. Tous les ingrédients des belles journées sont rassemblés.
Le festival des fleurs est bien lancé maintenant, et je vais vous présenter mes petites benoîtes, que j'aime tout particulièrement pour la beauté de leurs coloris et la longue durée de leur floraison.
Celle que voici est un peu à part: c'est la première que j'aie plantée au jardin et j'ignore son nom. Sa couleur éclatante m'avait plu sur les rayons de la jardinerie (moi qui d’ordinaire n'aime pas trop le rouge...) et je l'ai choisie alors que je ne savais même pas ce qu'est une benoîte. Elle a de longues tiges qui portent haut les fleurs au-dessus du feuillage, ce qui la distingue de ses sœurs.
Voici encore une inconnue. Peut-être la simple benoîte des ruisseaux?
Elle est nettement plus discrète que les autres, avec ses fleurs simples dont la couleur se cache timidement derrière les sépales. Ça ne l'empêche pas d'être toute mignonne.
Et maintenant, une vedette des catalogues de plantes: Maï- Taï. Ses grandes fleurs abondantes et sa couleur vive ne passent pas inaperçues. Elle forme une touffe dense d'où jaillissent des fleurs un peu froufroutantes couleur mangue.
Enfin, la dernière arrivée au jardin est Alabama Slammer. Très florifère également, elle se distingue de Maï Taï par un coloris plus jaune à l'épanouissement, se teintant d'orange et d'ocre à mesure que la fleur vieillit.
Allez, on change de genre et on laisse les vivaces pour s'intéresser à un arbuste: la viorne "Mariesii" est dans ses plus beaux atours en ce moment, et je ne cesse de la photographier sous toutes les coutures: 
Classiquement, de face:

De dos:

En contre-plongée:


 En association avec le brunnera Jack Frost 

Vue en plongée  style robe de mariée
 Au loin dans une trouée à travers bouleau et berberis
Ah! Ma jolie viorne, que je te trouve belle!








vendredi 20 mai 2016

POMMIERS ROSE ET BLANC

Voici un petit bout de temps que malgré la saison propice je ne parle pas beaucoup de mon jardin. La faute à deux weekends qui m'en ont tenue éloignée.
Le premier fut un weekend mère-filles à Paris, à l'occasion des 80 ans de ma mère. Pour l'occasion, ma sœur et moi l'avons fait courir dans tous les sens, de Montmartre au canal Saint Martin en passant par le Trocadero, et encore je ne vous dis pas tout.
Ces journées bien remplies furent suivies par un weekend de copains dans les gorges du Tarn et sur les Causses.

Durant  ces trois jours, je n'ai pas oublié d'admirer la flore locale, si différente de celle à laquelle je suis habituée, et qui m'a posé bien des colles pour l'identification.
J'ai bien reconnu l'anémone pulsatille, l'ornithogale, l'orchidée, l'érable de Montpellier et l'hellébore fétide,
mais qui sont ces belles inconnues? Si mes copinautes habituées des collines calcaires ont des idées....
Après ces jolies digressions, je suis revenue à mon jardin breton, dans lequel la floraison des pommiers avait explosé en mon absence. La chanson ne disait pas vrai: les cerisiers ne sont pas roses et les pommiers ne sont pas blancs; c'est exactement le contraire et les fleurs de pommier passent du rose vif de leurs boutons à un blanc nacré et nuancé de rose au cours de leur épanouissement.
Voici le verger presque dans son ensemble, vu de l'étage:
 D'un peu plus près...
Encore plus près...

Et pour finir en gros plan.

 Un verger en fleurs, c'est magnifique, mais en plus, c'est pour les gourmands une promesse de fruits délicieux. Je songe déjà au plaisir que nous aurons à nous régaler de nos pommes sans le moindre traitement. Tartes, compotes, gâteau yaourt aux pommes (qui est le morceau de bravoure de Patrick aux fourneaux) vont égayer nos goûters tout l'automne et tout l'hiver, sans oublier la dégustation des pommes crues. 
Pour un peu, j'aurais presque hâte d'être en septembre!
 BON WEEKEND AU JARDIN!