samedi 17 juin 2017

PELE-MELE ECOSSAIS

Avant que mon voyage en Ecosse ne soit devenu de l'histoire ancienne, je vous présente mes coups de cœur. Pas de compte-rendu détaillé jardin par jardin, car j'ai peur que ce soit un peu fastidieux tant pour le lecteur que pour la rédactrice, et puis je n'ai pas beaucoup de temps à passer sur l'ordinateur en ce moment. 
Le jardin m'appelle de toutes ses forces et réclame des soins et de l'attention. 
Alors ce sera les mains dans la terre plutôt que sur le clavier.

N'hésitez pas à  cliquer sur les photos pour les voir en grand!

Que reste-t-il dans mes souvenirs de ce beau voyage dans une région si attachante?
De beaux, très beaux jardins traités de manière naturelle, en imitant la nature.
 Les sous-bois sont encore fleuris de rhododendrons et d'azalées, même si ça tire un peu à sa fin.
Ruisseaux et cascades abondent, déjà présents sur le terrain ou créés par les propriétaires pour rappeler les paysages des Highlands.
Les arbres sont souvent impressionnants par leur taille et l'âge qu'on leur devine.
Je veux absolument citer notre guide, Tom, qui s'est mis en quatre pour nous satisfaire. Port de la tenue traditionnelle complète (kilt, chaussettes, sporran), chant à la gloire du Loch Lomond, déclamation de poésies de Robert Burns, airs joués à la cornemuse. Adorable de gentillesse et nanti de ce délicieux humour britannique pince-sans-rire et très second degré, il nous a ravis! Sur cette photo vous pouvez le voir déambuler parmi les immenses séquoias.
Dans les parcs publics comme dans les jardins privés les serres sont présentes, abritant des espèces fragiles ou permettant aux fruits d'arriver à maturité.
 Cerises, pêches, nectarines, raisins, figues... Que de régals en perspective!
Le temps écossais, qui n'était pas sans nous rappeler le temps breton, ne nous a pas découragés et n'a pas gâché le plaisir des découvertes.
 Et puis, Edimbourg reste une ville fantastique, que ce soit sous la pluie ou le soleil.
 Qui était contente d'avoir prévu ses petites bottines de pluie?
C'était la pleine floraison des meconopsis betonicifolia, omniprésents!
 Une petite incursion dans les Highlands nous a mis l'eau à la bouche. 
 

"Repose-toi et soit reconnaissant". 
Tel est le nom du col que nous franchissons.










Le sens du beau en Grande Bretagne est parfois ... insolite!

Humour britannique?
L'affichette annonce des travaux de sélection et de méthodes de lutte contre les limaces, et parmi les plants d'hostas de l'expérience, vous pouvez voir celui nommé "Invincible". No comment!
Les fleurs ne sont pas le seul charme des jardins. Parfois la faune réserve des joies inattendues.
Grosses bébêtes réelles...
 ou suggérées.
Ben quoi? Vous n'aimez pas mon humour?
Un éléphant est caché dans la photo suivante. Les fans d'un certain petit sorcier comprendront.
Un peu de culture ne faisant pas de mal, il faut citer la merveilleuse Scottish National  Gallery à Edimbourg et ses chefs-d'oeuvre. 
Ce pasteur patinant, plongé dans sa méditation est tout simplement fascinant.
"La Querelle d'Obéron et Titania" fourmille de détails à observer de près et longuement. Malheureusement son pendant, "La Réconciliation", n'était pas visible ce jour-là.
La bouille effrontée de ce gamin m'a touchée.
Mes photos ne sont pas des plus réussies et vous aurez un meilleur aperçu des splendeurs que contient la galerie ICI. Le temps m'était un peu compté, mais j'aurais pu y passer des heures. C'était d'ailleurs ma troisième visite à ce musée exceptionnel.

Enfin, que serait la Grande-Bretagne sans ses salons de thé et leur offre alléchante de délicieux goûters?
Oui, je l'avoue, lorsque sonne l'heure du thé il n'y a plus de taux de cholestérol qui tienne! 
Comment des gens capables de si extraordinaires gâteaux peuvent-ils rater aussi lamentablement la cuisson des carottes?

Sur ces paroles que je vous laisse méditer s'achève mon reportage écossais en forme de pêle-mêle.
Je suis enchantée de mon séjour et ne rêve déjà que d'y retourner.


BON WEEKEND AU JARDIN!



jeudi 8 juin 2017

VIN DE SUREAU

Avant mon départ pour l'Ecosse, j'ai eu le temps de cueillir les ombelles de sureau, qui étaient déjà bien épanouies et n'auraient sans doute pas attendu mon retour, et de préparer mon vin de sureau.
La recette est toute simple. Je vous la livre telle que me l'a transmise mon amie Françoise.
Vous obtiendrez un vin délicieux, au parfum de fleurs très prononcé. 
Quand vous mettrez le nez dans le verre, vous aurez l'impression de le plonger dans les ombelles de sureau. 
C'est divin!
J'ai utilisé du vin rosé bio de Provence.
Après quelques semaines de maturation, il n'y a plus qu'à le déguster avec......
vos meilleurs amis, bien sûr!

                                                 BONNE DÉGUSTATION!