"Le temps a laissé son manteau de vent, de froidure et de pluie..."
Vieux souvenir d'école. Je ne savais pas, en souffrant sur l'apprentissage de cette poésie, qu'elle resterait si vivace dans ma mémoire, s'imposant à moi chaque année lorsque la lumière et les couleurs reviennent.
Voici donc le gai printemps et ses "broderies".
Bon! Il est quand même, il faut le reconnaître, un peu hésitant, mais nous autres jardiniers savons le débusquer partout où il se cache.
Sous les frondes anciennes des fougères...
... sous les feuilles coriaces et brillantes des épimédiums ...
...l
e long des rameaux tortueux du cerisier Kojo-No-Mai ...
... d
ans le feuillage duveteux des cistes...
... et sur le petit buisson que constitue déjà l'euphorbe mellifère après un an seulement dans le jardin.
Je ne savais pas en la plantant qu'on la donnait comme pouvant atteindre 2 mètres et plus (je n'avais qu'à vérifier sur les sites de jardinage), aussi je pense la déménager dans un endroit où elles n'étouffera pas la pivoine et la sauge qui poussent tout près.
L'artichaut d'ornement développe ses feuilles d'un blanc argenté qui attire tous les regards.
Je vous présente la petite dernière qui a rejoint le jardin blanc: un anthémis dont le cœur pourpre et or est absolument craquant:
Tous ne demandent qu'à se développer et s'épanouir et s'écrient en cœur:
"Hiver, vous n'êtes qu'un vilain!"
Bonne semaine au jardin!